VERS UN MONDE ALTERNATIF
Le développement durable, tout le monde en parle. C'est tendance !
Il y a ceux qui nous font culpabiliser à chaque fois que nous oublions d'éteindre une lumière ou que nous laissons couler le robinet en nous lavant les dents...
" Non mais, t'as pas honte, hein ! Si tout le monde faisait comme toi, tu te rends compte de la pollution que ça engendrerait ! C'est quand même pas compliqué, hein ?!"
Il y a les marchands de tous poils qui envahissent nos écrans avec leurs beaux discours du type "Achète ma camelote et tu feras du bien à la planète " alors que c'est juste un coup de publicité. Sous prétexte de passer au vert, les "marketeurs" sont prêts à inventer n'importe quoi. Et tout devient quasi bio !
Il y a ceux qui adoptent un look "peace and love néobaba cool" pour rappeler les militants des années 1970 proches de la nature. Petits oiseaux, guitare sèche, veillée autour du feu, etc.
Et si le développement durable, ce n'était pas ça ? Si c'était une autre façon d'organiser le monde, une alternative au capitalisme. Si le développement "durable" était le développement "soutenable". Si c'était une voie pour sortir des crises à répétition : financières, foncières, monétaires, de valeur, de confiance, d'urticaire, etc.
Consommer plus, produire plus, travailler plus, gagner plus, plus vite, +++... A quoi ça rime ? L'indice de consommation des ménages est en berne. Et alors ? Pourquoi j'achèterais ce dont je n'ai pas besoin ? Quatre télés. Dix paries de chaussures. Et puis quoi encore ?
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Tiré du livre "Vers un monde ALTERNATIF ?